Une vie professionnelle kiffante

T’en as marre de te forcer à te lever le matin ?
Crée une vie pro kiffante sans sacrifier ta vie perso !

Caroline Drouart

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Une vie professionnelle kiffante

J’en ai marre de me battre : j’ai mis K.O. Wonder Woman

par | Nourrir son esprit | 17 commentaires

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J’en ai marre de Wonder Woman.

Ok, elle est sexy.

Oui, elle a des super pouvoirs, la force, le contrôle et la féminité en même temps

Elle arrive à tout maîtriser, est plus forte que les hommes et arrive même à leur faire dire la vérité (ce qui n’est pas une mince affaire).

Elle se bat pour la justice et pour ses valeurs, et ne se lâche pas sur le pot de Nutella.

J’ai tellement souhaité lui ressembler.

Je me suis longtemps considérée comme une guerrière, à combattre ou à défendre. Défendre quoi ? Mon corps, mon statut, mon indépendance , ma place de femme dans une société où le masculin l’emporte encore.

Mais là, j’en ai marre de me battre.

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ?

Parce que je viens de réaliser que je suis crédule : cela fait des années que j’essaie en vain d’être Wonder Woman.

Wonder Woman est un mythe. Vous ne croyez pas qu’aujourd’hui , à vouloir sauver le monde, prendre soin de ses enfants, ses parents, passer du temps avec son mari, s’occuper de sa maison, entretenir sa belle chevelure (sans cheveux blancs), elle aurait fait un burn-out à vouloir être au top partout ?

J’en ai marre de me battre, marre de devoir faire plus pour être plus.

Vous allez me dire « rien ne t’y oblige ». En effet, je me mets la pression toute seule.

Mais je ne suis pas la seule.

Combien  sommes-nous à être tombées dans ce piège ?

Les paillettes des femmes super-héros

 

Devoir se battre, l’histoire du féminisme

Non, rassurez-vous, pas de cours d’histoire.

Quelques grands moments du féminisme en France, qu’on appelle  » vagues » :

    • Première vague début XXe siècle : elle part à la conquête des droits civils et politiques des femmes ,
    • Deuxième vague, dans les années 1970 : elle s’attaque à libérer le corps de la femme
    • La troisième vague, depuis la fin des années 90, part à l’assaut des violences faites aux femmes (du harcèlement sexuel aux féminicides).

Je voudrais surtout vous parler de la 2e vague. En lisant la chronologie des dispositions en faveur de l’égalité hommes-femmes*, 3 dates m’ont estomaquée :

🎈 1965, une loi autorisait les femmes à exercer une profession sans autorisation maritale et à gérer leur biens propres. Les femmes devaient auparavant demander l’autorisation à leur mari pour exercer une activité professionnelle !

🎈  1967 : la loi Neuwirth a autorisé la contraception orale. Donc non seulement l’avortement était interdit, mais les moyens pour ne pas tomber enceinte aussi ! il a fallu patienter jusqu’en 1972 pour son application.

🎈 1970 : une loi a instauré le congé maternité indemnisé à 90% par l’Assurance maternité. Sans cette loi, les femmes devaient choisir entre avoir un enfant ou gagner de l’argent. Ce qui n’était pas le cas des hommes, qui pouvaient librement continuer leur carrière tout en agrandissant leur famille.

 

Bon quand je lis tout ça, je suis à la fois stupéfaite et furieuse.

Devoir se battre pour obtenir les mêmes droits que les hommes a placé les femmes en position de victimes et revendicatrices.

 

Les nouvelles héroïnes des petites filles

C’est lors de cette 2e vague que les héroïnes féminines, fortes et indépendantes connaissent un énorme succès. Elles représentent en même temps que la libération des corps l’égalité que les femmes des années 70 revendiquent.

Je suis née dans les années 70. Si vous êtes de ma génération, vous avez sûrement comme moi été bercée  par la télévision et les séries américaines.

C’est là que les femmes super-héros sont apparues au grand public. Ces femmes, que rien n’arrête, aux super pouvoirs, qui n’ont de compte à rendre à personne, qui se débrouillent sans homme et qui gagnent toujours à la fin. Je dois avouer que j’ai bien plus apprécié leurs aventures que les histoires de princesses sauvées par leur cavalier sur son cheval blanc.

Wonder Woman, Super Jaimie [la femme bionique], Xena la guerrière : toutes des femmes fortes, puissantes, à l’énergie (masculine) indéniable sans leur ôter beauté, vivacité d’esprit et féminité….

La barre était haute.

Des femmes du grand écran montraient aussi ce chemin de la femme forte et indépendante , comme Mélanie Griffith et Sigourney Weaver, dans Working Girl et Alien. Des femmes sans supers pouvoirs, qui menaient leurs carrières de la même manière que les hommes.

A cette époque-là, je ne me posais pas la question de savoir si leur vie de femme/épouse/maman était équilibrée. Je n’en avais pas encore marre de me battre.

D’autres sont venues dans les décennies suivantes : Lara Croft, Catwoman, Supergirl, les X-women jusqu’à Captain Marvel dernièrement. La super-héroïne a la peau dure.

se battre comme wonder woman

Qu’est-ce que ces femmes ont en commun :

👠 un sens exacerbé du pouvoir,

👠 la manifestation de leur force, qu’elle soit physique, ou mentale,

👠 la volonté de contrôle,

👠 une indépendance à toute épreuve,

👠 la vitesse d’action ou de réflexion,

👠 une capacité d’analyse et de stratégie.

Des qualités attribuées généralement aux hommes.

Dans les années 80, mais également encore aujourd’hui, notre société valorise encore et toujours ces qualités masculines, même chez les femmes.

marre de me battre : les femmes super-héros

 

J’en ai marre de me battre : suis-je atteinte du syndrôme de Superwoman ?

 

S’acharner à être parfaite

En même temps que les femmes luttaient pour faire valoir leurs droits, est né un complexe d’infériorité généralisé, intégré dès l’enfance, qui nous a conduites à toujours vouloir devenir meilleures et à nous pousser vers un perfectionnisme important.

Parmi ces petites filles des années 80, nous sommes nombreuses à avoir choisi de répondre aux attentes de la société en essayant de ressembler aux hommes, en endossant un rôle d’homme.

Nous nous sommes transformées en soldats, en super girl, en bûcheuses de diplômes, en course à l’avancement et à la compétition pour prouver que nous valions au moins autant que les hommes.

Nous sommes devenues expertes des to do list et actions à faire pour atteindre nos objectifs de la journée.

Dans Avez-vous le Complexe de Superwoman, Marie Donzel nous livre les propos de Colette Dowlin, psychanalyste, dans son ouvrage de 1988 : « La psychanalyste [Collette Dowlin] met en évidence la tendance au perfectionnisme des femmes et les effets que cela produit sur leur bien-être, leur parcours personnel et leur destinée professionnelle. Pour Dowling, les femmes entretiennent un insatiable désir narcissique de se perfectionner, aussi bien en cherchant incessamment à améliorer leur apparence physique qu’en s’imposant de surperformer dans toutes leurs activités. »

30 ans après cet ouvrage, nous en sommes toujours là :

💅 à la recherche de ce perfectionnisme dans notre apparence physique. Il n’y a qu’à voir le nombre de références aux techniques de maquillage, anti- cellulite, de dessin des sourcils, de régimes amaigrissants, de blanchiment des dents, d’applications pour perdre du  poids,

💅 en constante sur-performance , pour être super-efficaces dans la gestion de la maison, des loisirs des enfants, des sorties chez les amis, des événements familiaux, tout cela menant sérieusement notre activité professionnelle.

Mais aujourd’hui, j’en ai marre de me battre.

A la recherche d’un perfectionnisme inaccessible et d’une identité hybride, nous sommes nombreuses à nous être coupées de notre identité et de notre vraie nature.

 

Camoufler ses émotions

Avec les années de recul, j’ai compris que le choix de mon premier métier, architecte, répondait en partie à un besoin de reconnaissance de mon identité de femme dans un milieu d’hommes. Pendant toute une partie de ma carrière, j’ai argumenté, débattu, animé des réunions de chantier, donné mon accord sur des travaux ou arrêté des chantiers, ai dû justifier mon point de vue. J’avais beau avoir les diplômes et les connaissances, me faire écouter et respecter a nécessité d’élever la voix et de mettre mes sentiments et émotions de côté.

Car dans le monde du travail, quand on est une femme , il ne fait pas bon montrer ses émotions.

Là où on trouve légitime que l’homme manifeste sa colère lorsque quelque chose lui déplaît, on reprochera à la femme qui montre le même sentiment d‘être hystérique.

Alors dites-moi, comment doit se comporter une femme quand elle est en colère que ses consignes ne sont pas respectées?

Car la colère est tout de même là

La tristesse et la peur ne sont pas les bienvenues non plus… Quand ces émotions se présentent, merci de les garder pour vous ! Une femme qui montrerait ces émotions négatives ne serait plus crédible… Elle serait… émotive.

Je tiens à préciser que je ne jette pas la pierre aux hommes : eux aussi sont sous le diktat de l’homme fort « une homme ne pleure pas ».

C’est  l’ensemble de la société patriarcale qui a fait que nous sommes nombreuses à avoir développé cette part masculine. Nous disposons toutes et tous de qualités dites masculines et féminines, plus ou moins développées.

Chez la femme guerrière, cette part masculine se retrouve exacerbée. Et symbolisée par Wonder Woman.

Là aussi, à trop vouloir camoufler, la femme se déconnecte de ses émotions et de ses désirs les plus profonds, et elle se perd encore un peu plus.

J’en ai marre de me battre avec mes émotions.

wonder woman chez kiko

Wonder Woman ne m’arrive pas à la cheville

 

Wonder Woman n’est pas manager

Un soir de juin, il y a quelques années, j’arrive toute essoufflée.

Je suis essoufflée car j’ai couru depuis la place de parking (certainement la dernière) pour être à l’heure à la représentation de fin d’année de la classe de mon fils.

Mon mari et ma fille sont déjà installés, ils sont à l’heure, eux.

 Je suis en sueur, pas eu le temps de me changer, j’arrive direct du boulot, avec quelques embouteillages en prime. Même pas quelques secondes pour me remettre une touche de rouge à lèvres.

Toutes les autres mamans sont là, assises, tranquilles, souriantes, elles discutent avec les autres parents. Alors que moi, j’ai encore des messages à envoyer, je ne suis pas tout à fait sortie du travail.

Et je sais que je n’ai rien d’avance pour le repas du soir…

 

Mais comment font-elles, ces femmes qui sont à l’heure, détendues, apprêtées ?

Sont-elles toutes des Wonder Woman aux pouvoirs magiques ?

Non.

Bien mieux.

Comme vous et moi, elles ont la même tendance perfectionniste.

Elles font style « ça va super bien, j’assure, je jongle, et tout ça avec le sourire ».

Elles n’en ont pas l’air, mais, elles aussi, elles courent, elles s’adaptent, elles sont passées maîtres dans l’art du multitâches.

Elles ont leur part d’ombre, les choses qu’elles n’avoueront pas, ce sentiment de ne pas toujours être à la hauteur. Mais elles masquent tout ça derrière un sourire.

Elles camouflent.

Nous le faisons toutes.

Et ça, Wonder Woman ne sait pas le faire.

Wonder Woman n’a que des grandes batailles à gérer, elle n’a pas à manager le quotidien.

 

Marre de me battre pour être une femme

En plus de toutes les caractéristiques masculines que nous sommes allées conquérir, la société nous demande également de faire preuve de nos qualités féminines :

💄 la douceur : nous passons donc chez l’esthéticienne régulièrement pour avoir la peau douce, et là aussi devons nous battre pour avoir ce rendez-vous qui cadre avec l’organisation familiale

💄la compassion : en tant que mère, nous devons être à l’écoute de nos enfants,

💄la souplesse pour pouvoir s’adapter aux obligations de toute la famille, quitte à bousculer notre propre planning et jouer le taxi nos jours de repos,

💄la sensualité pour être la femme que votre partenaire a choisie, avec le corps qui va bien.

Mais comment arriver à répondre à tous ces diktats ?

Pour Wonder Woman, c’est facile, elle est belle naturellement. Elle vieillit pas, n’a pas de cheveux blancs, pas un poil ne dépasse de son mini-short, elle n’est jamais constipée (d’ailleurs elle se nourrit d’air pur) et elle ne s’embarrasse pas d’enfants.

Nous, femmes guerrières des temps modernes , nous épuisons à vouloir y arriver.

Nous nous battons avec nous-mêmes, en demandons toujours plus à notre corps..

Le stress est installé depuis longtemps et nous nous évertuons à trouver des techniques pour gérer ce stress.

Nous tirons sur la corde et ressentons de plus en plus de douleurs et de maux inexpliqués.

A force de batailler pour être à la hauteur des attentes, beaucoup d’entre nous passent par la case burn-out.

J’en ai marre de me battre et d’avoir l’impression d’être une guerrière.

femme avec une rondelle de citron

J’en ai marre de me battre, je veux faire la paix

 

Un jour, la guerrière se sent fatiguée de toujours devoir lutter. Elle voudrait déposer ses armes, enlever son costume, mais a peur de se retrouver vulnérable. Sans son armure, qui est-elle vraiment  ? Porte-t-elle un masque, est-ce une attitude qu’elle donne en réponse à ce qu’on espère d’elle ?

Qui est-elle parmi tous ces rôles : femme, épouse, mère, femme active, sportive, communicante, manager, employée mais aussi entrepreneure ?

Elle ne sait plus.

Elle se sent déphasée, déséquilibrée.

Elle a peur d’y penser et de tomber dans un burn-out.

Comment éviter cet extrême ?  Arrêter d’en faire trop, de s’en demander trop ?

Comment arrêter de se battre et se sentir plus apaisée ?

En se reconnectant à soi, en s’autorisant.

C’est le chemin que j’emprunte depuis un moment et qui me fait découvrir d’autres façons d’être femme, sans renoncer à ma puissance et à ma force, plus intérieures cette fois.

Voici quelques pistes pour celles qui en on marre de se battre et veulent trouver le début du chemin :

📌 vous autoriser à ne pas être parfaite, accepter de ne pas être celle qui manage tout.

📌Arrêter de vouloir tout contrôler : lâcher prise, accepter l’imprévu et l’instant présent, accepter de prendre du plaisir à regarder le spectacle de votre enfant sans penser à la to do list qui vous attend

📌Arrêter de vous faire passer en dernier : vous autoriser à prendre du temps pour vous, par exemple en vous octroyant un moment à soi dès le matin (voir mon ebook) et prendre soin de soi,

📌Vous autoriser à vous accomplir pleinement, en dehors de votre famille et vos enfants

📌Remettre de l’équilibre intérieur en vous ouvrant un peu plus à votre féminité

📌Prendre conscience du potentiel d’énergie qui sommeille en vous.

 

Beaucoup de sujets que j’aborderais dans de prochains articles, mais auparavant,
rassurez-moi dans les commentaires, je ne suis pas la seule conditionnée par Wonder Woman ?

Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi,

la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée.

 – Louise Michel –

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17 Commentaires

  1. Nadia - Miss Copywriting

    Mais quel super article! J’ai ri en même temps que j’ai adhéré à ce que tu disais 😊. C’est vrai que je la verrais bien la Wonder Woman avec des enfants, une maison, un mari et ses batailles en parallèle 😆.
    Je me suis particulièrement reconnue car je suis ingénieure civil donc comme toi, une femme dans un métier d’hommes, à toujours devoir justifier ses choix et ses positions plus que les autres. Enfin, c’était le cas, jusqu’à ce que je décide de me reconvertir et construire ma propre voie avec mes propres valeurs.
    Vraiment, très chouette article! J’espère que beaucoup de femmes vont le lire pour voir les choses autrement avec plus de lâcher prise (même si c’est facile à dire 😊). Merci!

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Coucou Nadia, merci de partager ta tranche de vie. Heureuse de rencontrer d’autres femmes en reconversion !
      n’hésite pas à partager si tu sens que cet article pourrait être utile à d’autres femmes 😊

      Réponse
  2. Carole

    Et ben quel article !
    Que je suis d’accord sur ce point : soyons femme comme une femme, pas comme un homme !
    Et j’irai aussi plus loin en partageant une découverte : j’ai passe des années à vouloir être une femme mais ca ne marchait pas. Tout simplement parce qu’il n’y a pas UN modèle de femme mais bien une multitude de manière de l’être.
    En gros aujourd’hui je m’attache à être moi, femme c’est un bonus !
    Bises

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Merci Carole, je partage ton point de vue et c’est aussi cette quête que je propose aux femmes : se reconnecter à soi. Et je pense que pour les femmes « guerrières », cela passe par redécouvrir ses qualités et énergies féminines 😊

      Réponse
  3. Miren

    C’est finalement le plus beau des combats que celui que l’on mène pour arrêter de combattre. Et devenir simplement une femme congruente et en paix avec soi-même. Merci pour ce beau podcast!

    Réponse
    • Caroline Drouart

      une femme en paix avec soi-même, c’est exactement ça 😊, merci Miren

      Réponse
  4. Caroline

    Bonjour,
    Il y aurait tant de choses à dire ! De prendre conscience de tout ce que tu fais bien, d’accepter de ne pouvoir changer que ce sur quoi tu peux agir et de ne pas se laisser impacter par le reste…
    Je te souhaite juste de te trouver toi, d’accepter ce que tu es, tes qualités, tes défauts, d’avoir ce bon égoïsme qui fait que si tu vas bien, c’est plus facile « d’affronter » les événements.
    Et pour finir, cette phrase « Les femmes qui veulent être les égales des hommes manquent sérieusement d’ambition » puis celle-ci d’Oscar Wilde « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». 🙂

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Merci Caroline, j’aime beaucoup tes citations 🤩

      Réponse
  5. Mylène

    Bonjour Caroline,
    Si tu savais comme ton article m’a fait rire !
    Car je me suis disputée il y a moins d’un mois avec Wonder Woman.
    Je lui ai dit d’aller se faire voir.
    OK, je suis féministe, mais là quand même au bout d’un moment, ça va…
    Moi aussi je suis née dans les années 70, et moi aussi toutes les femmes guerrières ont été des modèles.
    Mais là… c’est bon ça va… Moi aussi j’en ai marre.
    Je ne peux pas et ne veux plus être partout à la fois.
    C’est impossible.
    C’est ce que j’essaie de dire aux plus jeunes que moi.
    Arrêtons de nous comparer à des êtres qui n’existent pas…
    Être femme c’est déjà assez compliqué comme ça !

    Merci pour ce super article qui remet l’église au centre du village !

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Ah, merci Mylène, je me sens moins seule 😂

      Réponse
  6. Sandra

    Merci pour cette analyse véridique, perspicace et drôle à la fois ! Je n’avais jamais pensé à cela, si les guerrières avaient une vie équilibrée dans tous les domaines. C’est vrai que j’ai toujours comme idole les guerrières, sans jamais pensé que cela pouvait être un complexe 🙂 Heureusement, j’ai aussi évolué, j’ai décidé d’arrêter de me battre quand je me suis rendu compte que le perfectionnisme produisait un effet contraire : il pourrissait ma vie ! Alors je ne suis pas wonder woman et j’assume <3

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Merci pour ton retour Sandra, on assume ensemble alors !

      Réponse
  7. Isabelle Quentin

    Caro, je fais partie de femmes qui croient qu’on doit savoir se battre dans la vie. Pour nos valeurs : la liberté, le respect, l’égalité, l’accès à la connaissance, la justice, etc. Je l’ai enseigné à ma fille et je le fais toujours avec mes petits-enfants. En fait, l’idée que tu développes à la fin de ton article est plutôt de ne pas être toujours en lutte. Et d’être soi, entière. C’est assez différent. Et avec ça, je suis en accord. Bonne route!

    Réponse
    • Caroline Drouart

      merci pour ce retour Isabelle, savoir se battre pour ses valeurs est important, c’est que je transmets aussi à mes enfants. Mais qu’ils ne se trompent pas d’armes et ne se sentent pas obligés de changer leur personnalité, qu’ils utilisent les armes qui leurs sont propres.

      Réponse
  8. Virgo

    Super article, bravo pour ce coup de poing sur la table (pour rester dans la rhétorique de la guerrière ;)). Tu résumes en effet assez bien toutes les injonctions auxquelles sont confrontées les femmes dans notre société, toujours patriarcale (même si les hommes ont les leurs aussi, ce n’est pas le propos). Peut-être que la grande mission de la 4e vague du féminisme sera de définir la féminité (= le fait d’être une femme) à travers des codes qui lui sont propres et non pas toujours en référence au patriarcat ou au male gaze… Vaste combat ! Merci pour ton article, Diana Prince 😉

    Réponse
    • Caroline Drouart

      Un autre combat à mener, c’est ça, mais aussi un combat avec soi-même pour résister aux injonctions de la société et sa battre avec nos propres armes

      Réponse
    • Aurélie

      Super synthèse !
      Me suis complètement retrouvée

      Réponse

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Je suis Caroline Drouart, coach professionnelle experte en reconversion professionnelle des profils atypiques. Mon objectif : vous aider à mieux vous comprendre, à révéler votre potentiel et à trouver votre voie professionnelle en équilibrant votre vie pro et perso.
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