Comment affronter ses peurs (même si elles sont profondes)

Prendre conscience de ses peurs

La vie est faite d’étapes

2020 a été une année où j’ai appris tellement de choses, c’est génial.

Cela fait maintenant 1 an que j’ai décidé de changer radicalement d’activité professionnelle et de vie. Bientôt 1 an que je partage sur ce blog des conseils, astuces et techniques pour se sentir mieux dans son corps, dans son esprit, dans sa vie, pour mieux se connaître, pour prendre sa vie en main et décider de faire ce que l’on veut de sa vie.

Aujourd’hui, je suis à une nouvelle étape du développement de mon activité : je vais proposer un programme d’accompagnement sur-mesure aux personnes qui ont besoin d’aller plus loin. J’ai toutes les cartes en main : la formation de coach, les outils, l’expérience des mes précédents coaching, les personnes qui me suivent.

En fin d’année, j’ai fait un gros break pour me ressourcer et réfléchir à la façon dont j’allais travailler dorénavant. J’ai pris conscience qu’il fallait que j’arrête de me disperser et de dilapider mon énergie dans les innombrables idées qui me passaient par le tête.

J’avais besoin de me recentrer pour avancer vers mon objectif de vivre de mon blog.  J’ai donc choisi de me faire coacher pour enfin « accoucher » de ce programme d’accompagnement et mettre de l’ordre dans toutes ces idées.

Maintenant, je veux me concentrer sur ce qui me plait vraiment, me procure du plaisir au quotidien. Car c’est lorsque je suis dans le plaisir que je suis à même d’offrir le meilleur de moi-même aux personnes que j’accompagne. Alors, je réfléchis à la meilleure façon de le faire.

Et je ne fais rien.

Certains me trouveront active, car je réalise articles et vidéos, mais je ne lance toujours pas mon offre de coaching.

La procrastination ? Non merci, pas pour moi

Si vous vous demandez pourquoi vous ne passez pas à l’action alors que vous savez très bien quoi faire, j’ai repéré cette illustration très sympathique de la procrastination, qui vous éclairera peut-être :

Il y a plusieurs types de procrastination et je ne veux pas m’étaler sur ce sujet aujourd’hui. Alors pour faire court, j’ai toujours pensé que j’avais plutôt tendance à procrastiner intelligemment (c’ est tout moi 😂) : peaufiner tellement ce que je faisais que je mettais du temps, et beaucoup d’énergie à créer quelque chose qui se rapproche de la perfection.

Publier des articles et des vidéos, c’est la partie émergée de l’iceberg. Ce que je ne produis pas, qui est encore dans ma tête, c’est toute la partie immergée.

Alors, quand j’ai regardé la vidéo ci-dessus, je m’y suis bien retrouvée ! Je viens juste de passer 1heure avant cet article à :

🔎  Faire le tri de ma boite mail

🔎 Envoyer un message à une vieille amie

🔎 Lire un tas d’articles inutiles

Pourquoi je ne me mets pas directement sur cet article que j’ai prévu de faire ?

😨 Parce que j’ai peur de mon article soit nul,

😨 Peur qu’il n’apporte pas assez de valeur à mes lecteurs

😨 Ou tout simplement peur qu’il ne soit pas lu…

J’ai réalisé que ce que je prenais pour de la réflexion et de la préparation n’était en fait que des blocages dûs à mes peurs.  J’avais du mal à y croire. Je pensais avoir passé le stade de la peur en envoyant balader toute ma première vie professionnelle et en osant me lancer dans ma nouvelle activité.

Ça c’était ce matin. Il faut que je vous raconte mon séminaire de la semaine dernière.

Que faire pour affronter ses peurs ?

Vaincre ses peurs pour avancer : la raison ou l’intuition ?

Je pourrais vous parler de techniques pour combattre les peurs.

Vous retrouverez notamment la technique du coût de l’inaction, une technique qui sert également à prendre une décision :

• écrire ce qui pourrait nous arriver de pire, sa probabilité,
• les mesures d’évitement ou de réparation,
• le résultat positif à en tirer
• et surtout quel coût émotionnel, physique et financier si on n’agit pas ?

Cette technique provient du mental, du raisonnement. C’est l’hémisphère droit de votre cerveau qui fonctionne (côté masculin).

Elle fonctionne parfois pour moi. Sauf qu’aujourd’hui, elle ne me suffit plus.

Pendant longtemps, j’ai fonctionné beaucoup plus avec mon cerveau droit qu’avec le gauche.

Maintenant, j’ai surtout envie de laisser parler le côté féminin, l’hémisphère gauche : un peu plus de place à l’intuition, la créativité, la spontanéité. C’est ce côté que je travaille depuis quelques mois.

J’ai pris conscience de ce besoin, et ma coach l’a elle aussi détecté et elle a touché le point sensible : laisser de la place à la spontanéité.

Et elle m’a donné un défi, auquel je pensais mais que je n’osais pas faire : publier une vidéo, sans script, sans scénario, sans préparation quoi. Et la lui envoyer, dans les heures qui suivaient le rendez-vous.

Défi relevé. Voilà cette vidéo, déjà diffusée sur mes comptes Instagram et facebook :

Oser faire ce qui vous fait peur : s’exposer

C’est une technique pour affronter ses plus grandes peurs, et pour moi la définition du courage : avoir peur et oser le faire quand même.

C’est d’ailleurs ce que prône aussi Tim Ferriss dans sa vidéo sur le coût de l’inaction :

« Ce que nous craignons le plus de faire est généralement ce que nous avons le plus besoin de faire ».

C’est ce qui me faisait peur et que j’avais certainement besoin de faire : une vidéo spontanée. Car depuis plusieurs semaines, je m’étais habituée à faire mes vidéos, écrites, préparées, montées, affinées. Derrière cela, il y a mon besoin de contrôle toujours extrêmement présent, mais qui me prend une sacrée dose d’énergie !

Même s’il y a quelques mois je ne faisais même pas de vidéos, celles-ci font dorénavant partie de ma zone de confort, je m’y suis habituée. Et en effet, quand on reste dans sa zone de confort, on ne prend aucun risque, et donc on n’éprouve pas de peurs.

C’est quand on doit en sortir qu’on arrive dans une zone de panique totale , et j’en suis là.

Je peux vous dire que je n’ai pas réfléchi longtemps avant de faire cette vidéo spontanée, de peur de reculer avec ce trac au ventre. Et je n’ai fait qu’une seule prise, pour aussi lâcher prise sur mon perfectionnisme (toujours là celui-là 🙄).

Trouver un allié pour confronter ses peurs

Maintenant que cette vidéo est faite, j’ai beaucoup moins d’appréhensions pour les suivantes.

Alors, si après avoir appliqué les premières techniques que je vous ai citées dans cet article, vous vous rendez compte que vos peurs sont plus profondes et qu’il n’est pas si simple de vous en débarrasser, vous avez peut-être, comme moi, besoin d’un regard et d’un accompagnement extérieur. Un coach est à même de vous aider à identifier ces peurs, de vous accompagner à les dépasser et de lever vos  blocages, quel que soit le domaine qui vous bloque.

De mon côté, je continue d’enlever ces freins, grâce à ma coach et surtout je me remercie d’avoir accepté d’avoir besoin de ce coup de pouce pour passer le cap.

En résumé, affronter ses peurs, c’est OSER

La peur peut paralyser vos actions si vous la laissez vous envahir. Car elle est insidieuse, elle est invisible. Elle se cache même sous d’autres noms : inquiétude, angoisse, anxiété.

Si vous la laissez vous diriger et vous maintenir dans votre zone de confort, votre zone de confort risque de se réduire et vous allez vite vous sentir à l’étroit.  Or, augmenter sa zone de confort, c’est aussi gagner en assurance, en confiance en soi. Je vous parlais justement de la méthode graduelle pour gagner en confiance en soi.

Ressentir la peur, décider d’ouvrir les yeux et prendre conscience que vous avez peur, c’est génial !

Vous avez fait ce premier pas.

Maintenant, vous pouvez regarder vos peurs en face et les stopper dans leur élan. Ce n’est pas parce qu’elles sont là qu’elles vont dicter votre vie. Affronter ses peurs, c’est les accepter, les écouter, et passer outre, comme une élucubration de votre esprit. Car le danger n’est pas réel.

Affronter ses peurs, c’est Oser y aller, malgré la peur.

Alors, où en êtes-vous avec vos peurs ? Les avez-vous identifiées ?

Sont-elles tranquillement là ou vous empêchent-elles d’avancer ?