Mon métier ne me passionne plus, mais qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ?
Combien de fois cette question vous est-elle venue à l’esprit ?
Vous savez ce que vous ne voulez plus, mais pas vraiment ce que vous voulez d’autre…
Cette question, je ne me la pose plus.
J’ai pris une décision : tourner la page de ma première vie et commencer un nouveau chapitre.
Mettre fin à une carrière, un emploi, un statut, où tout semble bien rouler et me lancer dans un changement de vie. Car commencer une nouvelle vie professionnelle a aussi des impacts sur tous les autres domaines de la vie !
J’ai décidé de dire stop à ce qui ne me plaisait plus, ne plus subir. Un jour, mon corps a dit stop sans que ma tête comprenne pourquoi. C’était terminé. Je devais arrêter ce boulot, sécurisé, et aller vers autre chose, l’inconnu.
L’inconnu fait peur.
Je le partage : j’ai peur, plein de doutes. Mais en même temps, je ne peux pas faire marche arrière, sinon je vivrais avec cette impression de mourir à petit feu.
C’est maintenant.
Parce que je suis persuadée que nous sommes nombreux à nous poser la question d’une autre vie, et que l’expérience que je vis peut en inspirer d’autres, j’ai décidé de partager avec vous mes réussites, mes avancées, mes échecs et mes coups de mou des mois à venir. Bref, mon changement de vie.
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Changement de vie : le 1er jour de ma 2e vie
Faisons connaissance
Je suis Caroline, 45 ans, mariée avec un homme merveilleux et maman de 2 beaux ados de 14 et 17 ans dont je suis très fière. Je suis très attachée à ma famille et mes amis proches, j’aime le sport, je me lance d’ailleurs régulièrement des défis sportifs [allez voir ce défi sportif]. Je prends soin de ma santé avec une alimentation saine et beaucoup de lectures. Je suis architecte de formation et mon métier est de coordonner l’ensemble des acteurs d’opérations de constructions de bâtiments. Bon salaire, bons horaires, RTT et tralala…
Mais gros problème… Je m’ennuie !
Alors, comme peut-être bon nombre de personnes, je me suis dit « c’est pas grave, je m’ennuie au boulot, mais en dehors, j’ai tout un tas d’activités qui m’éclatent… » Oui, c’est vrai.
Mais, au bout d’un moment, ça ne suffit pas. Comme beaucoup de monde, je passe la plus grosse partie de ma journée au travail. Et j’ai envie de rentrer chez moi avec un sentiment de satisfaction, ce sentiment d’accomplissement d’avoir avancé et apporté sa contribution au monde. Mais ce n’est pas le cas. J’ai envie de ressentir à nouveau ce sentiment, je n’ai pas envie de me sentir résignée. Je ne vais tout de même pas « attendre » la retraite pendant 20 ans !
Est-ce que je souffre de routinite aigüe ?
Avec le recul, je peux enfin mettre des mots sur cette sensation d’ennui : je maîtrise mon métier et je n’ai plus de challenge.
J’ai changé plusieurs fois de crèmerie, eu des postes d’encadrement, des périodes intenses où je n’avais pas le temps de souffler (ni de réfléchir…). Jusqu’à mon dernier poste il y a deux ans, qui nécessitait plus d’expertise. Mais l’effet nouveauté s’est vite émoussé, pas vraiment de challenge.
Finalement, ce phénomène n’est pas nouveau, depuis plusieurs années, je sais que j’ai envie (besoin) d’autre chose. Il y a plusieurs années, j’ai été confrontée à une dépression. Les personnes à qui j’en parle me répondent souvent : ah, un burn-out ? Tout le monde connaît (pense connaître) le burn-out, mais en fait, le burn-out, correspond plutôt à un état d’anxiété face à une somme de travail importante ou un trop grand niveau à atteindre. Ce n’était pas mon cas.
Aujourd’hui, je comprends que j’ai fait face à un bore-out : lorsqu’on maîtrise ce qu’on fait, mais qu’on s’ennuie, qu’on a la sensation de tourner en rond. On se sent détaché, sans défi à relever. Il nous manque ce qu’on aime faire.
Je pensais en être sortie, mais non, je ne fais toujours pas ce que j’aime faire. Mais qu’est-ce que j’aime faire en fait ?
Août, un beau mois pour se crasher
Il y a des évènements dans la vie qui nous marquent, et qui ont un effet inattendu.
Pour moi, ce sera le décès de mes deux grand-mères, à une semaine d’intervalle à la fin du mois d’août. Coïncidence avec la rentrée souvent redoutée pour ceux qui ne se plaisent plus dans leur travail… ? Je ne crois pas aux coïncidences. Rien n’arrive par hasard.
Pourquoi cet évènement-là ? Quel rapport entre mes grands-mères et le bore-out ? Je n’ai pas cette réponse. Mais l’effet est immédiat : chute libre, je suis à terre.
Je me « traîne » littéralement pour aller travailler. Je n’arrive plus à méditer, je ne fais plus ma routine sportive du matin, même plus envie de me maquiller. Je suis fatiguée de mes nuits à cause de sueurs nocturnes. Chaque jour, lorsque je prends ma voiture, j’ai cette phrase qui résonne en moi « encore une journée à faire quelque chose qui ne me plaît pas ». Et je ressens des nausées chaque matin sur le trajet (pas les week-ends). Chaque fois que je monte les 5 étages qui me mènent à mon bureau, je me dis que je vais encore m’enfermer dans ma « prison ». Je n’ai plus envie de discuter avec mes collègues.
Je perds mon temps, mon précieux temps. Je devrais être en train de faire autre chose.
Ma vie est ailleurs.
Lorsque vous tombez, tirez la sonnette d’alarme
Ces pensées sombres me rappellent la très mauvaise période de la dépression, ce moment où je n’arrivais plus à me concentrer, à penser, à lire…
Stop ! Je ne veux pas revivre ça. Je vais voir mon médecin. Mais qu’est-ce que je peux bien lui dire ? Que je n’arrive plus à aller travailler ? Quelle bonne blague ! Pas besoin de me poser 36 questions : dès qu’elle me voit mon médecin me dit » Mais qu’est-ce qu’il vous arrive, je ne vous ai jamais vue dans cet état ? « .
Je lui raconte la vérité, tout simplement. Elle tranche et m’arrête une semaine.
Je ne le sais pas encore, mais je ne retournerai pas travailler.
Ma première vie professionnelle est terminée, un changement s’impose
D’abord, j’ai beaucoup dormi… J’étais vraiment épuisée, mais je ne m’en rendais pas compte. Mon corps le savait, lui ! Et mon médecin chinois aussi ! À chaque fois que je le voyais, et plus spécialement lors de ma dernière séance d’août, après le décès de mes grand-mères, son diagnostic était clair. J’avais puisé tout au fond de mes réserves d’énergie. Je ne pouvais pas rester dans cet état, c’est un terrain trop favorable à l’apparition de pathologies graves [cancer, dépression…]
J’en avais bien conscience, mais ne savais pas comment y remédier.
Mon corps a choisi le repos et … l’extinction de voix !
Au début, on ne m’entendait pas, je n’avais littéralement plus de voix, je ne pouvais pas téléphoner car il était trop difficile pour moi de parler. Lorsque j’en enfin pu parler, ma voix était rauque, cassée, elle avait changé. Je suis restée avec cette voix pendant ce qui m’a semblé une éternité. Je me disais à ce moment-là que j’avais changé de voix…
Depuis mes séances de sophrologie, il y a quelques années, j’ai appris à « observer » les mots.
Relisez le paragraphe précédent et remplacez « voix » par « voie » :
-
- extinction de voie : la voie que je suivais jusqu’à présent s’est arrêtée, elle est sans issue pour moi,
- Plus de voie : je ne savais pas quelle voie suivre,
- Changement de voie : je dois suivre une autre direction.
Je sais ce que je ne veux plus…
-
- Monter les marches des 5 étages et m’enfermer dans un bureau alors qu’il faut un p** de beau temps et que j’ai juste envie d’aller courir,
- Être obligée d’aller à une réunion dans laquelle je ne comprends pas ma valeur ajoutée,
- Demander l’autorisation de prendre des congés et devoir « m’arranger » avec mes collègues pour savoir quelle semaine de vacances scolaires prendre,
- Décaler un départ en week-end pour une réunion qui finit tard,
- Être obligée de transporter mon téléphone portable lors de mes sorties sportives pour répondre aux appels d’astreinte,
- Louper des événements importants de mes enfants, car je dois aussi assister à une présentation professionnelle,
La liste serait encore longue ….
Qu’est-ce qui se dégage de tout ça ? Liberté, notion de temps qui passe, et besoin de sens.
C’est le point essentiel : quel sens donner à ma vie ?
… Mais qu’est-ce que je veux alors ?
Entre tous mes moments de repos, je me ressource. C’est le moment de l’introspection, sous plusieurs formes :
- les livres
Déjà branchée développement personnel, j’arrête le mode roman et me penche plutôt sur des exercices pratiques. J’ai besoin d’aller jusqu’au bout de mon introspection. Le temps professionnel s’est arrêté pour moi et me donne le temps d’aller chercher les réponses à toutes ces questions qui tournent en boucle dans ma tête.
- L’accompagnement par une thérapeute
J’ai déjà été aidée par une psy pendant plusieurs années, et je rechignais à recommencer une psychothérapie. Mais là, son accompagnement est différent, plus « actif », j’avance vite !
- Des recherches, beaucoup de recherches sur internet, à en voir flou !
- Mes proches, amis et famille, toujours à l’écoute à ce moment-là. Car il fallait que je « lâche », tout ce qui me pesait, et aussi ma « culpabilité », toujours prête à se manifester grâce à mes petites voix intérieures :
-
- Quoi ? Lâcher un travail alors que tant de gens n’en ont pas,
- Quelle honte, un boulot bien payé et tu t’ennuies ? Tu ne peux pas avouer ça… Et puis si tu t’ennuies peut-être que tu n’as pas assez de travail ?
- Abandonner un métier pour lequel tu as fait 6 ans d’études et que tes parents ont financé ?
- Abandonner le métier que tu voulais faire depuis que tu étais enfant ?
- Être placée en arrêt maladie sans arriver à expliquer vraiment ce qui t’arrives, pfff
-
L’éclaircie, grâce à l’Ikigaï ✨
Mes recherches et mon introspection ont porté leurs fruits, notamment grâce à l’ikigaï.
Qu’est-ce que c’est ? D’origine japonaise : IKI = vie, GAI = valeur. Ce qui fait la valeur de la vie.
Sans vous l’expliquer dans le détail aujourd’hui (j’aurai l’occasion de rédiger un article complet sur ce sujet), trouver son ikigai permet de savoir pourquoi vous vous levez chaque matin et qui répond à l’ensemble des dimensions de la vie.
Phrase qui pourrait résumer ce concept :
✨bien gagner sa vie (dimension financière)
✨en faisant ce que l’on aime (nos passions)
✨en exerçant nos talents (ce pour quoi on est doué)
✨pour créer le monde de demain, un monde qui a du sens (ce que le monde a besoin).
Trouver son ikigai, c’est définir sa mission de vie, nécessaire pour un changement de vie.
Pour moi, ce sera d’aider et d’accompagner les personnes à se sentir mieux dans leur corps et dans leur tête. Car ce que j’aime, ce sont les sujets de la nutrition, du sport, du développement personnel, de l’ouverture d’esprit…
Et parce que la notion de temps et de liberté est importante pour moi, j’exercerai cette activité d’accompagnement à mon compte. J’ai déjà exercé mon métier d’architecte en libéral, et l’entrepreneuriat ne me fait pas peur.
Et parce que j’aime voyager, ma nouvelle activité pourra s’exercer de n’importe où !
En route vers ma nouvelle vie : visualiser mon avenir
J’ai donc déterminé globalement vers où je vais aller, mais il faut maintenant le définir plus précisément. Si mon cap n’est pas assez précis, je risque de dériver en cours de route.
Je définis donc un objectif à long terme, 5 ans :
Je veux que ma nouvelle activité me procure au moins autant les moyens que j’ai actuellement. Je gagne bien ma vie et mon souhait de changer d’activité n’est pas un vœu de chasteté financière. Je ne suis pas dans une décision de réduire et simplifier ma vie dans un but minimaliste. J’ai conscience qu’avant d’atteindre cet objectif, je vais passer par des périodes où mes revenus seront peut-être divisés par 2. Mais je réalise que je m’y suis préparée depuis plusieurs années. J’ai fait le choix de réduire mes dépenses et de me construire une éducation financière.
Par quoi commencer pour opérer un tel changement de vie ?
D’abord faire le point sur mes compétences…
OK, je veux aider les personnes à se sentir mieux dans leur corps et dans leur tête. Mais comment y arriver ? Je fais le tour de ce dont je dispose déjà :
- je conseille déjà des personnes dans leur désir de perdre du poids. En effet, avec mon mari, depuis 4 ans, nous avons commencé une activité de marketing de réseau dans l’alimentation. Je me suis donc formée sur le sujet de la nutrition et les personnes que j’ai suivies apprécient mes conseils,
- J’ai créé avec des amis un association sportive et j’accompagne des personnes dans des activités sportives de loisir. Je ne suis pas coach sportif, est-ce que j’en aurai besoin ?
- J’ai beaucoup appris en développement personnel au travers de mes lectures. J’ai acquis beaucoup d’expérience en management direct par mon activité professionnelle et en management transversal lors de mon expérience de marketing relationnel. J’ai aussi une expérience de formatrice occasionnelle pour une école d’ingénieurs ces 2 dernières années.
De quoi aurais-je besoin d’autre pour accompagner les personnes ?
… Puis évaluer mes besoins
Après réflexion, discussions intérieures et renseignements pris auprès du CIO (centre d’information et d’orientation), je tranche :
- Mes connaissances en nutrition sont suffisantes. Je continuerai de me former sur ce sujet et celui de la physiologie sportive au travers de mes lectures. Je ne souhaite pas assurer de coaching sportif.
- Je vais suivre une formation certifiante de coach professionnel. Cela me permettra d’acquérir les pratiques et outils pour accompagner ma clientèle et surtout rassurera mon sentiment de légitimité,
- Et surtout, pour exercer mon activité à distance, je vais développer mon activité par internet. Comment on fait ? Je n’y connais rien ? Et bien, je vais aussi suivre une formation « blogging » qui va me permettre de créer mon site web et développer mon activité digitale pour en vivre.
Et comme la route peut sembler longue, surtout quand on a décidé de se lancer dans un terrain inconnu, je vais établir un plan d’action, étape par étape. Je vais aussi me servir de la visualisation pour me projeter dans mes objectifs de changement de vie.
Appuyer là où ça fait mal : le temps et l’argent !
Alors ces objectifs et plan d’action, c’est bien beau, mais comment avoir le temps de mener toutes ces « actions » avec mon travail en parallèle ? Travail qui non seulement ne me passionne plus, mais qui est un véritable « rejet ». A chaque fois que j’évoque le sujet de la reprise, je sens les nausées revenir et l’angoisse remonter à l’idée de la « prison ».
Et si je n’y retournais pas ?
Et si je me lançais dans mon nouveau projet directement ?
Financièrement, notre famille ne peut pas se passer de mon salaire. Mais 1/2 salaire est jouable.
OK, je suis décidée : je vais faire une demande de rupture conventionnelle, m’inscrire comme créateur d’entreprise pour obtenir des aides et un revenu minimum, utiliser les heures de mon compte personnel de formation (CPF) pour passer mon diplôme de coach professionnel.
Premier frein : je suis fonctionnaire.
Les 22 ans de ma vie professionnelle sont déjà bien remplis. J’ai exercé mon métier sous toutes ses formes : stagiaire, salariée dans le privé, libérale, architecte dans la fonction publique, jusqu’à ce métier de cheffe de projets. La seule façon pour les fonctionnaires de partir de la fonction publique est de démissionner, sans indemnités chômage et sans retour possible.
Mais ça, c’était avant !
Au 1er janvier 2020 : la loi de transformation de la fonction publique donne les mêmes droits de rupture conventionnelle aux salariés du public et aux salariés du privé. Génial !
Sauf que, pour pouvoir l’appliquer, mon employeur doit l’adapter à son fonctionnement interne et le voter. L’affaire de quelques mois ? Je vous tiendrai au courant..
En attendant, et sur les préconisations de mon médecin, je vais reprendre le travail à temps partiel thérapeutique, histoire de ne pas redescendre en chute libre ! Confinement oblige, ma reprise est pour l’instant suspendue…
C’est pas grave, en attendant, je vais avancer et m’inscrire à la formation de coach professionnel.
Stop ! Je suis fonctionnaire : je ne dispose pas à ma guise des heures sur mon compte formation : là où le salarié du privé peut s’inscrire en 3 clics sur une application et utiliser son CPF, le fonctionnaire doit demander l’autorisation à son employeur.
Et là, je vous passe les détails sordido-administrativo-excusite, ce n’est pas possible pour moi. Peut-être d’ici quelques mois…
Mais je suis pressée !
Mais je n’ai plus de temps à perdre moi, j’ai un changement de vie en route, une deuxième vie à commencer !
Si je résume :
- Je ne peux pas créer mon entreprise avec les mêmes aides que les salariés,
- Je ne peux pas non plus la créer en parallèle, car c’est interdit aux fonctionnaires à temps complet,
- Je ne peux pas utiliser mes droits à formation comme je le souhaite…
Bon, là, ma liberté est sérieusement attaquée !
C’est sans compter sur ma détermination !
Plus tard, c’est maintenant
Maintenant que j’ai trouvé ma nouvelle voie, je ne vais pas m’arrêter à ces obstacles.
Ma détermination est mon premier atout
Je ne peux pas utiliser mon CPF ? Je vais financer ma formation moi-même. Ça tombe bien, pendant le confinement, les offres de formation à distance se sont développées. J’assiste à une réunion d’information virtuelle d’une école que j’avais repérée et ma décision est prise. Je pioche dans mes économies et je m’inscris !
Je ne peux pas créer ma société en parallèle de mon statut de fonctionnaire ? Qu’à cela ne tienne, je vais développer au maximum mon blog et commencerai mon activité de coaching une fois quittée la fonction publique.
Car mon autre atout est la persévérance. J’offrirai et partagerai mes conseils sur mon blog, continuerai d’apporter des solutions à ceux qui me suivent, sans attendre de retour.
Mais des retours, j’en ai déjà :
- Je me nourris du soutien de ma famille, de mes proches qui m’apportent leur soutien indéfectible et le réconfort dont j’ai besoin quand le moral est au plus bas,
- De toutes les personnes que je rencontre au gré de mes aventures à la découverte de techniques pour apprendre à gérer son stress (mon autre défi) et qui sont heureuses de faire découvrir leur pratique, leur discipline,
- De mes copains de blog rencontrés au travers de la formation blogging, qui me challengent ou me dépannent sur des blocages,
- De mes lecteurs inattendus qui éclairent ma journée de leurs commentaires et retours sur mon livre numérique.
Combien de temps cela va-t-il me prendre ?
Je me suis fixé de changer de vie pour le début d’année 2021. Quelques grandes étapes :
- formation coaching mai à octobre 2020
- Développement du blog avec échéance à novembre 2020 :
- Nombre de visiteurs par mois : 3000
- Inscrits à ma newsletter : 500
- Quitter définitivement ma première vie professionnelle en décembre 2020
Je suis d’autant plus motivée que j’ai réservé mon voyage-récompense en famille pour décembre 2020 et que je n’ai aucune envie de demande l’autorisation de prendre des congés !
Partager mon défi changement de vie = m’engager !
Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie
Tout d’abord, ce changement de vie est un véritable défi pour moi : un changement de vie après 22 ans d’une carrière professionnelle établie, une maison, une famille… Mettre tout ça en péril pour me remettre en position de débutante, repartir de zéro. Est-ce que ça vaut le coup ? J’en suis persuadée ! Je ne ferai pas marche arrière.
Un défi pour moi, mais aussi une forte envie de montrer l’exemple d’abord à mes enfants : je reprends mes études, et avec envie ! Oui, c’est possible à tout âge.
Je me lance ce défi et je l’affiche : je m’engage devant vous. Communiquer régulièrement, faire des bilans mensuels, va participer à ma motivation.
Je crois aussi qu’échanger sur cette transition de vie peut aussi aider de nombreuses personnes qui se posent les mêmes questions.
J’ai envie de partager ce bout de chemin avec vous, pour vous aider à y voir plus clair, vous montrer qu’il y a d’autres alternatives à une vie toute tracée. Peut-être vous faire gagner du temps, car j’ai plusieurs fois reculé devant l’obstacle, ou peut-être n’étais je pas prête.
Alors je vais vous révéler au fil des mois mes décisions, mes doutes, mes peurs, mes avancées, mes victoires, mes freins, mes émotions montagnes russes. Je compte bien aussi transmettre mes découvertes et apprentissages en matière de coaching, rien que le programme de formation m’inspire déjà énormément !
Chaque mois, je ferai un bilan régulier, écrit. Cela me permettra également de prendre conscience de tout ce que j’ai réalisé, pour éviter de me focaliser sur ce qui ne l’a pas été !
Je vous donne déjà un premier truc : lorsque votre motivation est à zéro, faire le point sur vos avancées permet de rebooster incroyablement et de mieux repartir.
Alors, prêt à me suivre dans ce changement de vie ?
Indiquez-moi dans les commentaires si vous voulez voir certains sujets abordés…
Et laissez votre adresse e-mail ci-dessous pour suivre le parcours de ce changement de vie !


–Maître Yoda à Luke Skywalker : N’essaie pas ! Fais-le, ou ne le fais pas ! Il n’y a pas d’essal –
Vous trouverez la suite de mon changement de vie
- Oser se lancer : chronique d’un changement de vie [Episode 2]
- Être attachée au résultat, c’est grave docteur ? [Changement de vie Episode 3]
- Se connaître soi-même : comment révéler son potentiel [changement de vie épisode 4]
- 10+1 Clés pour prendre sa vie en main [défi changement de vie dernier épisode]
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Bonsoir Caroline,
En lisant ton parcours je m’y retrouve car fonctionnaire également en « chute » (depuis 3 ans j’alterne entre « boulot » et arrêts…) et qui a entamé un parcours de reconversion ! L’ingérence de l’employeur pour utiliser mon CPF, la rupture conventionnelle pas vraiment dans les moeurs du secteur public, le cumul d’activité uniquement possible si tu demandes un temps partiel… Je rencontre les mêmes difficultés que toi et ta détermination me fait du bien à lire car ça ravive la mienne ! Au plaisir d’échanger
Hello Alexandra, comme je te comprends ! J’ai longtemps tourné en rond avant de pouvoir m’extraire de la fonction publique, et j’ai fini par l’obtenir cette rupture (je raconte ça dans l’épisode 5 😉). N’hésite pas à me contacter en privé si tu veux plus de détails 😁 caroline@bien-etre-en-cours.fr
Caroline, il est mortel cet article! Je viens de le lire car Melissa en parle dans son carnaval d’articles.
Très sincère et empathique, il donne vraiment envie de suivre tes aventures.
Pour une blogueuse débutante, tu as un bon talent d’écrivain!
Ciao, à un prochain article 😉
Merci Manu,ton commentaire me va droit au cœur 🥰 tu peux déjà suivre la suite des aventures, bientôt l’épisode 4…
Un superbe blog et un parcours très inspirant pour tous. Merci. Je vous souhaite de réussir ce beau challenge, mais vu la détermination que l’on ressent, je n’en doute pas.
A très vite de vous lire pour la suite. 😉
Merci beaucoup Sylvie, ton commentaire me va droit au cœur. A bientôt alors 😊
Je te comprends tellement Caroline.
Je te souhaite une joyeuse renaissance 😉
Merci Maud 😊
Bravo pour oser te révéler ainsi avec sensibilité, enthousiasme, espoir… et donc persévérance! À bientôt Caroline!
Merci Bénédicte, à bientôt !
Merci pour ce partage Caroline ! Je vais suivre tout ça de près 🙂
Super, à bientôt alors !
Bonjour Caroline, très beau témoignage dynamisant. Très belle aventure que je vais suivre ! 🙂
Merci Nicolas, à bientôt alors !
Coucou Caroline,
Merci pour le partage de ta nouvelle vie.
Gros bisous
Angélique
Merci Angélique, à bientôt
Je te reconnnais bien dans cet article, courage, ténacité et persévérance. Continue et avance.
Tu me connais bien 🤗
Merci pour ce Superbe article. J’attends la suite avec impatience
😊 tu as bien fait de t’abonner !
Bon courage dans ton aventure Caroline ! Un joli partage pour ton audience, qui permet également de mieux te connaître. J’espère que tu réaliseras ton défi !
Merci Melissa !